A nos ancêtres directs ou collatéraux
morts pendant la Première Guerre mondiale.
Les uns ont été tués à l’ennemi, les autres sont morts suite à leurs blessures. Militaires ou civils. Ils sont "Morts pour la France".
Un diplôme qui porte le titre "Aux morts de la grande guerre, la patrie reconnaissante" leur est décerné et remis à la famille.
Il y a aussi ceux qui sont morts par accident, de maladie contractée dans les tranchées ou dans les hôpitaux et les soldats fusillés ...
Tous sont morts pour la France.
Site de référence : Mémoires des Hommes
ANQUETIN Albert Alexandre
Né le 17 octobre 1894 à Warmeriville (51)
Maréchal des logis 22ème Régiment d'Artillerie Coloniale 21ème batterie
Tué au bois de l’Arrière Cour à Mailly-Raineval (80) le 3 juin 1918 à l’âge de 23 ans
BAUTIER Alphonse Simixte Louis
Né le 2 janvier 1869 à Hautvillers (51)
Soldat de 2ème classe au 46ème Régiment d'Infanterie Territoriale
Mort à l’hôpital complémentaire n° 71 à Jouarre (77) le 23 juin 1916 à l’âge 47 ans
BEAUPUITS Georges
Né le 26 février 1895 à Hautvillers (51)
Soldat au 155ème Régiment d'Infanterie
Tué à l’ennemi à Saint Hilaire le Grand (51) le 25 septembre 1915 à l’âge de 20 ans
Le 2 août 1914, Hervé de Becdelièvre était à Romans, mobilisé comme sergent au 275e RI. Il voulut partir au front dès le premier jour. Avec son régiment il fait campagne dans les Vosges, puis en Lorraine. Ce premier contact avec la guerre mit en vif relief l'âme du soldat et du chrétien qui vibrait en haut dans Hervé de Becdelièvre.
Il raconta dans de nombreux courriers de correspondance avec sa femme les dures journées de guerre et de souffrance. En 1917 il est affecté au 158e RI et repart pour le front en janvier 1917 après être tombé grièvement malade.
En septembre 1917, promu Lieutenant, il passe au 272e RI et monte au front à la côte 304. Au mois d'avril 1918, le 272e RI est envoyé dans la Somme, en août 1918 il obtint une citation ainsi qu'une Croix de Guerre avec palme: " De Becdelièvre, Lt au 272e RI, officier d'élite, les 8 et 9 août 1918, a conduit vigoureusement sa compagnie à l'attaque d'un bois fortement tenu par l'ennemi, à la conquête duquel il a largement contribué, assurant par son impulsion énergique la progression de ses sections sous le feu violent de nombreuses mitrailleuses "
Le 18 septembre le régiment rejoint le camp Joffre.
Citation : Pendant les journées des 26 et 27 septembre 1918, a conduit sa section à l'attaque avecun courage el une audace admirables. Le 28, son capitaine, venant d'être blessé, a pris le commandement de la compagnie, l'a maintenue sur les positions conquises, malgré le feu violent de l'ennemi, et a été tué en se portant en avant pour une nouvelle progression.
Il est tué d'une balle en plein coeur devant l'ouvrage dit " la Muselière" devant le village de Manre (commune des Ardennes). Son corps fut inhumé dans un petit cimetière créé pour les morts du 272e RI sur la route de Tahure à Ripont à 2kms à l'est de Tahure. Le 29 novembre 1918 il fut cité à l'ordre de la IV Armée à titre posthume pour les journées de combats des 26 et 27 septembre 1917.
Source : http://pagesperso-orange.fr/72emeri/index.html
Décorations : Croix de Guerre avec palmes - Légion d'Honneur à titre posthume De BECDELIÈVRE Marie Joseph Hervé
Né le 5 février 1883 à Bordeaux (33)
Lieutenant au 272ème Régiment d'Infanterie, chef d'escadron 17ème compagnie.
Tué à l'ennemi à La butte du Mesnil à Mesnil-lès-Hurlus (51) le 28 septembre 1918 à l’âge de 35 ans
BOUCHARLAT Charles Marie Joseph
Né le 14 février 1880 à Lyon – 2 arrdt (69)
Sous-lieutenant au 109ème Régiment d'Infanterie Territoriale
Décédé des suites de ses blessures à la tranchée secteur 0 à 2 ouest à Souain-Perthes-lès-Hurlus (51)le 6 août 1915 à l’âge de 35 ans
Source : Mémoire des Hommes - Journal du 367ème régiment d'infanterie - 1er janvier 1918 - 26 N 764/4
Cez décède des suites de ses blessures à l'ambulance 3/73.
Sur la fiche de décès, il est indiqué "ambulance 3/73 Courcelles Haut-Rhin" CEZ Gustave
Né le 22 mai 1881 à Vinay (51)
Soldat au 367ème Régiment d'Infanterie
Décédé suite aux gaz à l’ambulance 3/73 de Courcelles (90) le 2 janvier 1918 à l’âge de 36 ans
La veille, le 26, disparaissait dans les mêmes combats, Henri Alban Fournier plus connu sous le prénom d'Alain Fournier, l'auteur du Grand Meaulnes. Il était lieutenant au 288ème RI. CHOLET Césère Edouard
Né le 11 mai 1882 à Mainbressy (08)
Soldat au 132ème Régiment d'Infanterie
Tué à l’ennemi au Bois Bouchot à Vaux-lès-Palameix (55) le 27 septembre 1914 à l’âge de 32 ans
Né le 24 janvier 1880 à Lyon – 5ème arrdt (69)
Capitaine, Chef de bataillon au 16ème Régiment d'Infanterie
Tué à l’ennemi à la cote 205 au Grand-Rozoy (02) le 29 juillet 1918 à l’âge de 38 ans
Né le 30 août 1893 à Lyon (69)
Sergent au 140ème Régiment d'Infanterie
Tué à l’ennemi au Quesnoy-en-Santerre (80) le 2 novembre 1914 à l’âge de 21 ans
GUICHARD Noël
Né le 2 décembre 1890 à Voiteur (39)
Sous-lieutenant au 242ème Régiment d'Artillerie
Mort de maladie à Struga (Serbie) le 14 octobre 1918 à l’âge de 27 ans
LANDRAGIN Richard Victor
Né le 26 février 1889 à Champillon (51)
Soldat au 115ème Régiment d’Artillerie lourde - 6ème batterie
Tué à l’ennemi à Reims (51) le 25 avril 1917 à l’âge de 28 ans
Né le 23 septembre 1880 à Hautvillers (51)
Soldat de 2ème classe au 45ème Régiment Infanterie Territoriale 2ème cie de mitrailleuses
Tué à l’ennemi au Bois de Souville à Verdun (55) le 26 février 1916 à l’âge de 35 ans
Né le 28 novembre 1895 à Reims (51)
Chasseur au 19ème Bataillon de Chasseurs Alpins
Tué à l’ennemi à la ferme de Navarin à Sommepy-Tahure (51)le 27 septembre 1915 à l’âge de 19 ans
"Le 20 AVRIL, partant du Fort-de-Condé, le 6e bataillon enlève Sancy, à sa droite, le 4e bataillon s'empare des Fermes Volvreux et Colombe et occupe des éléments de tranchées avancées qu'il organise au contact immédiat de l'ennemi."
Extrait du JMO 26 N 752/5 :
22 avril 1917 Le régiment reste sur les positions conquises le 21 avril 1917 et organise la ligne de suurveillance et la ligne de résistance (...)
Pertes Lieutenant Mangue blessé (Troupes 2 tués ; 3 blessés)
25 avril 1917 - Sans changement.
26 avril 1917 - Sans changement.
27 avril 1917 - Sans changement.
Pertes : Troupe 2 tués ; 2 blessés."
MABILLE Médéric Albert
Né le 14 février 1885 à Gonfreville-L'Orcher (76)
Soldat au 329ème Régiment d'Infanterie
Tué à l’ennemi à Sancy-les-Cheminots (02) le 27 avril 1917 à l'âge 32 ans
NOTELET Kléber Désiré Rémi
Né le 12 juillet 1893 à Banogne-Recouvrance (08)
Caporal au 91ème Régiment d'Infanterie
Décédé suite de ses blessures à Sainte-Menehould (51) le 3 octobre 1914 à l’âge de 21 ans
Né le 3 novembre 1895 à Ay (51)
soldat au 132ème Régiment d'Infanterie - Coureur détaché à l'Etat-Major de la 24ème Brigade.
Tué à l’ennemi au Bois Labbé secteur sud de Bouchavesne Bergen (80) le 11 octobre 1916 à l’âge de 20 ans
(...) La 1ère partie de la nuit du 24 au 25 [avril 1918] est relativement calme, mais à partir de 3 heures, l'artillerie allemande exécute à la fois un tir d'écrasement sur nos lignes et un tir de neutralisation sur les batteries, des obus toxiques sont mélangés en grande quantité aux obus explosifs et forcent à mettre le masque. A 6h30, l'attaque de l'infanterie ennemie se déclenche ; les vagues allemandes se succèdent et sont fauchées par le tir de nos armes automatiques ; l'ennemi renouvelle plusieurs fois ses attaques avec des troupes fraîches, mais le 2è Bataillon tient bon. A 7h30, le Commandant Dupuy voyant sa chaîne fléchir un moment s'élance à la contre-attaque à la tête de son groupe de liaison. A cette vue, l'ennemi fait demi-tour et subit des pertes sérieuses du fait de nos E.M., la progression allemande est ainsi arrâtée. Le Commandant Dupuy est blessé au moment où il allait en pleine vue de l'ennemi chercher une mitrailleuse pour flanquer sa position ; le Capitainet Raynal Commandant la 7è Cie est tué ... En résumé, au cours de 2 jours [24 & 25 avril] de lutte opiniâtre, le 83è R.I. a pu se maintenir sur le terrain qui lui avait été confié (...)
Source : Mémoire des Hommes - Journaux de marche : 83e régiment d'infanterie : 1er janvier 1917-25 avril 1918 - 26 N 665/8 - vue 117/121
Ce 25 avril, le capitaine Raynal, le lieutenant Chapus et 37 hommes de troupes ont été tués. 5 officiers et sous-officiers et 262 hommes de troupe ont disparu ... 5 officiers et sous-officiers et 160 hommes de troupe ont été blessés.
Citations : "Ayant reçu l'ordre le 8 septembre 1914 (au camp de Mailly) de se placer en soutien d'artillerie avec sa section, a maintenu courageusement son unité sous un violent bombardement et a su assurer jusqu'au bout, malgré de nombreuses pertes, la mission qui lui avait été confiée ; a été grièvement blessé aux deux jambes à cette occasion."
Décorations : Croix de Guerre avec étoile de vermeil - Chevalier de la Légion d'Honneur - août 1917
"Excellent commandant de Compagnie, très dévoué, très courageux, ayant beaucoup d'autorité et une grande influence sur les hommes, vient de se distinguer en prenant le 17 avril 1917, le commandement de son bataillon en pleine attaque des lignes allemandes." RAYNAL Louis
Né le 22 février 1880 à Millas (66)
Capitaine commandant la 7ème cie au 83ème Régiment d'Infanterie
Tué à l’ennemi à Loker (Belgique) le 25 avril 1918 à l’âge de 38 ans
SIMON Marcel Louis Florentin
Né le 9 novembre 1887 à Hautvillers (51)
Soldat 2è classe au Régiment d'Infanterie coloniale du Maroc
Tué à l’ennemi à Parcy-et-Tigny (02) le 20 juillet 1918 à l’âge de 30 ans
Il est mobilisé le 3 août 1914 et incorporé au 48ème Régiment d'Infanterie Territoriale 12ème Cie
Son régiment est affecté à la défense fixe de Verdun (Général Gouverneur COUTANCEAU).
Le 20 octobre, l'ennemi étant arrêté sur les lignes de l'Argonne, le régiment devient régiment de marche
Il s'implante dans le secteur de la Woëvre
Le 17 février 1915 commence la bataille des Éparges; le 48è a un rôle passif qui consiste participer au service des tranchées de 1re et 2e ligne sur cette partie du front et à tenir les positions de Montgirmont et de Trésauvaux sous les bombardements et les barrages violents de l'ennemi.
Du 24 octobre 1915 au 31 janvier 1916, il est affecté au 248ème Régiment d'Infanterie Territoriale
Il passe ensuite à la 4ème Cie du 13ème Régiment Territorial d'Infanterie le 11 février 1916 - 1er bataillon d'étapes. Ils continuent à appartenir à la 6e Armée et à faire de multiples corvées et travaux à l'arrière du front entre Meaux et Amiens.
Il est affecté ensuite au 119ème Régiment Territorial d'Infanterie - 2ème bataillon d'étapes - 8ème Cie le 15 août 1917. Il exécute des travaux de campagne dans la région de Lihons, Bois-Madame, Wagons-Brûlés.
Puis, en considération de ses 5 enfants, il est affecté à la 6ème section d'infirmiers militaires au camp de Châlons (connu également sous le nom de camp de Mourmelon) le 2 novembre 1917
Il contracte la dysenterie au contact d'autres soldats hospitalisés et meurt le 31 août 1918.
Ma grand-mère n'a jamais été considérée comme "Veuve de Guerre" et a élevé seule ses cinq enfants. THOIRAIN Albert Eugène Louis
Né le 21 août 1881 à Hautvillers (51) - mon grand-père maternel.
Soldat au 248àme Régiment d'Infanterie Territoriale puis à la 6ème section d'infirmiers militaires au camp de Châlons
Mort de maladie aux Hospices civils de Troyes (10) le 31 août 1918 à l’âge de 37 ans
THUILLIER Irénée
Né le 17 septembre 1891 à Saint-Imoges (51)
Sergent au 161ème Régiment d'Infanterie
Tué à l’ennemi au bois de la Gruerie à Servon-Melzicourt (51) le 30 janvier 1915 à l’âge de 23 ans